Voici donc ma participation qui portait sur Dread First Book of Pandemonium :
Dread First Book of Pandemonium
ou
l'Amérique face à ses démons
A la lecture de Dread, on se remémore avec émotion Invasion Los Angeles de John Carpenter. Un film qui sous l'aspect d'une série B un peu grotesque dressait un portrait féroce de l'Amérique des années Reagan. Vingt ans et quelques Busheries plus tard, il était temps de faire un nouvel état des lieux. Dans des médias trustés par les grandes corporations, la voix de l'Amérique, celle des petites gens et des citoyens ne peut plus être portée que par le dernier média véritablement libre du pays : le jeu de rôle.
Dread propose aux joueur de chasser des démons. Si le pitch peut paraitre simple, voire simpliste, la description des rejetons des enfers ne laisse guère de place au doute : ils ne sont jamais qu'une version magnifiée des maux dont souffre une Amérique réduite à une caricature d'elle même : avidité, indifférence, bellicisme... C'est là le génie de Dread, les démons ne tombent pas du ciel (sic) ils sont attirés par nos actions qu'ils se contentent d'amplifier jusqu'à l'absurde. Dread n'est jamais que le miroir déformant de l'Amérique d'MTV et de la Fox.
Qui va combattre ces démons ? Des agents du FBI ? Des activistes politiques en pantoufles ? Des lecteurs de Chomsky ? Non, les joueurs incarnent des ratés, des minables. Des losers en quête d'un dernier combat contre ceux qui détruise leur société en miettes. Ils le font sans espoir de victoire, sans rédemption à l'horizon.
Les personnages pourchassent des démons dans l'espoir absurde de retarder une guerre entre les armées du paradis et celle de l'enfer. Une guerre qui ne fera que broyer des innocents. La survie de l'humanité importe peu aux généraux de cette dernière croisade. La fin de l'empire de dieu, comme métaphore de la fin de l'Amérique dans le bourbier Irakien ?
Ne vous y trompez pas, Dread est le testament d'une nation écrasée par le poids de ses pêchés. Chaque feuille de personnage une épitaphe, chaque point de vie perdu une croix sur le cimetière de ses idéaux.
Anton Kobayashi Bougrov est un essayiste renommé, lauréat du prix Poitou-Charentes de Photo journalisme pour son reportage "Paris plage ou le début de l'armageddon"
Blague à part, n'oubliez pas que Dread est un excellent jeu, plus de renseignements sur le site qui lui est dédié.
On s'y croirait !
RépondreSupprimerExcellentissime !
Je n'ai qu'une seule chose à dire : LOL MDR KIKOU, PTDR !
RépondreSupprimerMerci pour votre attention.
Je ne peux que confirmer, excellentissime...
RépondreSupprimer001
Je n'ai eu aucune crainte d'idée étais si profond! :)
RépondreSupprimerJe fais des excuses pour mon mauvais Français.
Merci d'écrire ceci!
Mais euh ?
RépondreSupprimerQu'est ce que cela veut dire ?
Babelfish is probably more of a hindrance than a help. What I (hoped) to say was:
RépondreSupprimer"I had no idea that Dread was so profound! Please forgive my terrible French. Thanks for writing this!"
Understood
RépondreSupprimerWeb translation is not so helpful...
Thanks Rafael ! I plan to run a few games of Dread soon, I'll keep you posted !
RépondreSupprimerExcellent comme d'habitude ;o)
RépondreSupprimerJe n'ai pas la même prose mais j'ai enfin terminé le CR de la partie de DREAD ayaaa calammmbaaaa
Youhou merci Elias !
RépondreSupprimerBravo et merci pour ce CR.
RépondreSupprimerBons PJ et scénario extra.
Une seule remarque : encore !!!